Actualités - Making of "Le patrimoine des moyens de transport" - Visite des coulisses visuelles

Mis à jour le 9 janvier 2017

LE PATRIMOINE DES MOYENS DE TRANSPORT

C’est sous ce titre provisoire que Patrimoine Industriel Wallonie-Bruxelles prépare l’édition du septième numéro de sa Collection consacrée, chaque année, à une thématique du patrimoine industriel et social en Wallonie et à Bruxelles.

Le N°7, dont la date de publication est prévue pour le printemps 2017, a choisi comme focus le patrimoine des moyens de transport qui, comme vous pourrez bientôt le lire, recouvre un patrimoine important, diversifié et, peut-être, méconnu.

Pour vous donner un avant-goût de la revue, PIWB vous propose de découvrir dans les semaines qui suivent le « making-of » de la revue. Cette année, nous avons eu la chance de compter parmi les collaborateurs de la revue, outre ses contributeurs scientifiques sans qui rien ne pourrait se faire, de jeunes ou moins jeunes photographes passionnés par le patrimoine industriel et social d’ici et d’ailleurs.

Cette participation enthousiaste nous a permis de bénéficier, d’une part, de visuels de qualité et, d’autre part, d’un regard parfois singulier sur ce patrimoine. Toutes les photographies ne pouvant être publiées, nous avons décidé de vous faire partager les « coulisses visuelles » de la revue. Une manière de remercier toutes celles et tous ceux qui sont descendus sur le terrain pour nous aider à monter cette revue.

 

COULISSE N°4 : Une balade à Charleroi 

Une séquence proposée par Xavier Spertini. C'est en allant réaliser un reportage photographique sur les entreprises de construction de matériel ferroviaire dans la région de La Louvière que ce photographe français s'est rendu à Charleroi et a pris ces images :

"La brique et l'acier, ça s’effrite bien plus rapidement que la pierre de taille. Avec ou sans aide d'ailleurs. Le patrimoine industriel s'est donc imposé comme centre d'intérêt principal, comme pour toucher cette brique avant qu'elle ne s'écroule. La perspective d'une balade belge autour du ferroviaire me plaisait, j'ai répondu présent. La photographie est mon métier."

 

 


 

Coulisse N°3 : Transport fluvial/Voies hydrauliques – « El truc à batchos » pour le chargement mécanique sur péniches des concassés des carrières de porphyre de Lessines

Photographies©Laura Merlevede
 

Laura Merlevede est étudiante en communication et jeune photographe passionnée par l’urbex. Également animée par le domaine de l’infographie de par ses 2 ans de formation, son côté « touche-à-tout » ne peut qu’être omniprésent dans son quotidien. Fonceuse, curieuse et sensible au moindre détail, cette jeune femme de 20 ans foisonne de mille et une idées. Elle étudie à Tournai et vit à Mons, mais rêve de pouvoir partir à la conquête du monde et de ses lieux oubliés.

Selon moi, la perspective et la symétrie du plan rendent cette photo unique. J'ai régulièrement l'habitude de cibler ce type de photo, la structure du chargeur à bateaux m'a donc laissé pleinement l'opportunité d'en profiter ! 

 

J'aime capturer certains petits détails lors de mes visites. Mettre en avant leur matière, leur usure, est une façon pour moi de valoriser et de raconter leur histoire.  

 

Cette photo n'est peut-être pas la plus réussie d'un point de vue qualitatif, mais représente le fil conducteur de notre visite. C'est par cette passerelle que nous avons pu accéder à la partie principale du chargeur à bateaux, une section de celle-ci étant partiellement inondée. 
 


 

COULISSE N°2 - Transport fluvial/Voies hydrauliques - Le port de Bruxelles, élément constitutif de l'histoire de la ville.

Après un Bachelier d’architecture à l’Université La Cambre-Horta à Bruxelles, Nadia Everard poursuit son parcours à Londres où elle travaille dans un cabinet d’urbanisme. Passionnée de photographie d’art, elle prête à la lumière une existence propre dont elle signe chaque cliché. Nadia met le plus souvent la photographie au service de son intérêt pour l’architecture bruxelloise industrielle. Elle a consacré du temps et plusieurs travaux à la place que l’activité industrielle occupe et devrait occuper dans nos villes, en particulier autour du port et du canal Bruxelles-Charleroi.  Elle déplore que cette thématique soit négligée par les architectes contemporains. 

Les berges du port de Bruxelles reconverties en atelier de graffitis à ciel ouvert.

Échelle pour bateliers.

Une manière joliment cadrée de montrer la fabrication de béton pour l’usage de la ville.

Bassin Béco avec le très beau bâtiment d’Ackermans en arrière-plan.


 

COULISSE N°1 - Transport en commun - LES LIGNES ELECTRIQUES DE CHARLEROI ET DU CENTRE, LE BAROUD D’HONNEUR DES TRAMS DANS LE HAINAUT. LE  TRAM 90 (TEC) ENTRE CHARLEROI ET LA LOUVIERE, LE DERNIER TRAMWAY DE NOS CAMPAGNES.

Grégory Hirsoux, conducteur de bus et de tramways (TEC-Charleroi), est passionné par l’histoire du tram 90 Charleroi–La Louvière. Il écrit que cette passion et vocation professionnelle date de sa naissance survenue dans « la maternité située à l'arrêt du 90 au cimetière de Binche ». 

« Je conduisais mon tram en ligne M1 (ex-ligne 90) lors d'une journée ensoleillée.  Mon passage près des bâtiments industriels et des friches à la Providence entre Marchienne-au-Pont et Charleroi me rend nostalgique. Me voici dans ma machine à remonter le temps. Moment où la magie s'opère, que les roues du tram travaillent le rail et grincent juste au passage de la voie mariée, endroit où il fut un temps, le train passait au dessus de la route de Mons pour alimenter les industries. 
Voici 16 ans que mon passage à cet endroit me procure à chaque fois cette sensation
».