Actualités - L'entreprise Auguste GHILAIN
Publié le 25 février 2019par Evelyne GHILAIN, arrière-petite-fille et petite-fille des entrepreneurs Auguste et Gustave GHILAIN
La Société anonyme "AUGUSTE GHILAIN – Maître des forges et constructeur de ponts et charpentes métalliques" se situait rue Saint-Léonard n°262-264 à Liège entre 1863 et la guerre 14-18.
Monsieur Auguste GHILAIN (1830-1912)
En 1863, Auguste Ghilain et Edouard Poncelet fondent la société. Dès mai 1874, Auguste GHILAIN la reprend seul en son nom propre.
Voici quelques travaux réalisés par la société :
- la construction de la charpente métallique du Kursaal d’Ostende
- la construction de 26 châssis à molettes, principalement dans la région liégeoise dont les sites de l’Espérance, Bonne-Fortune, Bonne-Espérance, Batterie et Violette, etc.
Charbonnage Violette
Charbonnage de Saint-Nicolas
- les charpentes métalliques des charbonnages de Gosson–Lagasse
- les charpentes métalliques des charbonnages de Bonne-Fin dont le siège était situé à Sainte-Marguerite
- les charpentes métalliques des charbonnages de Luhan-Lincheng en Chine
- les charpentes métalliques des charbonnages de Las Tres Venta en Espagne
- les charpentes métalliques des ponts d’Amercoeur à Liège, de Targnon sur l’Amblève et d’Ombret, situé entre Ombret et Amay, ainsi que d’autres réalisations.
La société Auguste Ghilain a également participé au chantier de construction de l’exposition de Liège en 1888, chantier visité par sa Majesté le Roi Léopold II.
Au décès de son père en 1912, Gustave Ghilain (1864-1951) reprend l’usine. Durant la guerre 1914-1918, Gustave Ghilain a refusé de collaborer avec les Allemands. Les représailles ont été sans appel : l’usine a été pilonnée par l’armée allemande et il a dû se résoudre à en fermer les portes. Son patriotisme l’a malheureusement conduit à la ruine.
Monsieur Gustave GHILAIN (1864–1951)
Nommé Consul du Mexique en 1903, Gustave Ghilain fonde, lors de la première guerre mondiale, le Cercle Consulaire de Liège afin de permettre aux différents Consuls de s’entraider durant cette période de troubles. Ce cercle s’efforce également d’adoucir le sort des malheureux prisonniers militaires détenus à la Citadelle de Liège.
Ce grand acte de patriotisme mérite un hommage reconnaissant à Monsieur Gustave GHILAIN, mon grand-père.
Evelyne GHILAIN
N.B. : pour plus d’informations, vous pouvez consulter mon ouvrage sur la société Auguste GHILAIN à la Bibliothèque Ulysse Capitaine, à Liège, rue Feronstrée n°118-120 ou au CLADIC à Blegny, rue L. Marlet 17.