Le patrimoine industriel "extra" ordinaire |
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7 et 8 septembre
Secrétariat des Journées du Patrimoine Permanence téléphonique pendant le week-end des Journées du Patrimoine de 10h à 12h et de 13h30 à 17h au 085/27 88 80
Programme complet sur :
Application gratuite « Les Journées du Patrimoine » disponible sur Google play et App Store |
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Vendredi 6 septembre |
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Soirée inaugurale des Journées du Patrimoine |
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Vous êtes invités à venir célébrer les noces d’argent des Journées du Patrimoine. Le temps d’une soirée, aux abords du Parlement wallon à Namur, différents spectacles retraceront les 25 ans d’une histoire d’amour, qui unit le patrimoine avec son public.
Début du spectacle : 21h
« Qu’entend-on par patrimoine extraordinaire ? Pendant ce 25e week-end patrimonial, vous pourrez visiter des monuments hors du commun à l’instar des sites wallons repris sur la liste du Patrimoine Mondial ou bien des bâtiments inscrits sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Mais vous serez également conviés à parcourir des lieux inattendus [...] ainsi que des édifices rares, qui, en vingt-cinq éditions, n’ont jamais été programmés aux Journées du Patrimoine ».
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Patrimoine mondial |
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Les quatre ascenseurs du canal du Centre et leur site, La Louvière et Le Roeulx (Hainaut) [1998] |
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La Louvière Houdeng-Goegnies : les ascenseurs hydrauliques du canal du centre historique Les quatre ascenseurs hydrauliques sur le canal du Centre historique constituent des monuments industriels de la plus haute qualité et offrent un exemple remarquablement bien préservé d’un paysage industriel de la fin du 19e s. Des huit ascenseurs à bateaux hydrauliques édifiés dans le monde à cette époque et au début du 20e s., ils sont les seuls au monde subsistant dans leur état originel de fonctionnement. Afin de faciliter l’acheminement du charbon, il se révèle très tôt nécessaire d’améliorer les moyens de transport du minerai. Au transport par route, difficile et hasardeux, va progressivement succéder l’aménagement des voies naturelles et enfin au 19e s., l’adjonction de canaux reliant les différents bassins hydrauliques en Belgique, mais également hors de nos frontières avec les canaux de Mons-Condé, Charleroi-Bruxelles et du Centre. Entre la décision de la réalisation du canal du Centre, prise en 1810 par Napoléon Ier, et le début des travaux en 1882, onze projets seront proposés. La principale difficulté rencontrée par les ingénieurs était la présence d’une dénivellation de 90 m. Il existait déjà un ascenseur à bateaux réalisé, en 1875, à Anderton, près de Liverpool (Angleterre) par l’ingénieur Edwin Clark. Un avant-projet pour le canal du Centre lui est confié et les plans définitifs sont signés par l’ingénieur Nollet de la firme Clark, Standfield and Clark. Commencés en 1884, les travaux de l’ascenseur n°1 s’achèvent en 1888. C’est seulement en 1917, en pleine guerre, que les trois autres ascenseurs sont terminés et que la circulation des bateaux peut commencer. Le but est atteint, compenser une différence de niveau de 90 m grâce à un dispositif qui comprend douze écluses et quatre ascenseurs. Au cours de l’excursion aller-retour, la visite commentée de la salle des machines de l’ascenseur n°3 dévoilera le mécanisme de production d’eau sous haute pression tandis qu’à l’ascenseur n°1 une exposition ludique intitulée « La fabuleuse Machine de l’Ingénieur Clark » expliquera l’histoire et le fonctionnement de ces ouvrages fluviaux par le biais de documents d’époque et de supports interactifs modernes. Vous découvrirez également la cantine des Italiens, un ancien complexe de baraquements construits en 1947 par les usines métallurgiques Gustave Boël pour héberger les travailleurs immigrés d’Italie. Aujourd’hui, les bâtiments sont occupés par la billetterie des excursions en bateau, un restaurant et un centre d’interprétation sur l’immigration.
Samedi et dimanche de 9h30 à 17h
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Patrimoine mondial |
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Les minières de Spiennes [2000] |
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Mons Mons : à la découverte des minières néolithiques de Spiennes Ces mines ou minières sont décrites par l’UNESCO comme « les centres d’extraction minière, parmi les plus vastes et les plus anciens d’Europe. Elles sont aussi remarquables par la diversité des solutions techniques mises en œuvre pour l’extraction et en raison de leur lien direct avec un peuplement de la même période ». C’est au 19e s. que les minières néolithiques de Spiennes sont mises au jour. Reconnues internationalement, elles sont fouillées dès cette période et révèlent encore à ce jour du matériel archéologique qui permet de mettre en évidence « l’industrie » de l’extraction du silex à la Préhistoire. En raison de la composition géologique du terrain, les bancs de silex sont présents en quantité importante. Pendant la Préhistoire, le silex était le matériau idéal pour la fabrication des lames, des grattoirs, des haches... À Spiennes, les mineurs pouvaient descendre dans des puits d’1 m de diamètre et allant jusqu’à 16 m de profondeur pour extraire le silex. De ces puits partaient des galeries qui pouvaient être de 5 m ou de 7 m de long au maximum. Après extraction, la matière lithique était taillée dans des ateliers en surface. En 2014, un centre d’interprétation dédié aux minières néolithiques de silex de Spiennes verra le jour à Petit-Spiennes. Situé au cœur d’un écrin vert, l’Espace-découvertes abritera un parcours inédit dédié au site archéologique et à sa reconnaissance UNESCO. Une balade au départ de l’hôtel de Ville vous emmènera à travers champs à Spiennes où les archéologues et le conservateur UNESCO vous feront rencontrer ce site archéologique unique. La promenade reprendra ensuite le chemin du centre-ville, jusqu’au Jardin du Mayeur. L’après- midi, des activités ludiques y seront proposées : ateliers d’initiation à la taille de silex, réalisation de parures néolithiques et autres activités.
Départ : Hôtel de Ville. |
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Patrimoine mondial |
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Les sites miniers [2012] |
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PROVINCE DE HAINAUT Boussu Hornu : lieux insolites au Grand-Hornu Vaste complexe industriel minier et urbanistique, érigé par Henri De Gorge, capitaine d’industrie lillois, le Grand-Hornu a été conçu et agrandi avec l’architecte lillois François Obin, puis avec les Belges Bruno Renard et Pierre Cardona entre 1810 et 1830. Ce témoin remarquable de la révolution industrielle, construit dans le style néoclassique, allie préoccupation capitaliste et sociale. Il constitue un véritable projet de ville, exemple unique d’urbanisme fonctionnel sur le continent européen, associant les infrastructures minières proprement dites à l’habitat privé des patrons et des ouvriers. Les bâtiments miniers s’organisent autour d’une grande cour ovale de 140 m sur 80 (bureaux de direction, grand atelier de construction des machines, magasins, ateliers). D’autres magasins, bureaux et écuries sont abrités dans les bâtiments qui entourent la cour occidentale. Ce centre minier est entouré d’une véritable cité de quelque 400 maisons disposées de part et d’autre d’artères rectilignes, construites entre 1822 et 1832. La cité comprend aussi une école, un établissement de bains, une salle de danse et une bibliothèque. Cette conception urbanistique a permis le développement d’une solidarité accrue entre les ouvriers, mais constitue aussi une des manifestations du paternalisme patronal. Le charbonnage reste en activité jusqu’en 1954. Sauvé de la ruine par l’architecte Henri Guchez, le Grand-Hornu est devenu propriété provinciale en juin 1989. Inscrit sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie, le Grand-Hornu est aujourd’hui un lieu où se côtoient la synthèse entre le passé et l’avenir, la mémoire et la démarche contemporaine. Différentes institutions sont installées sur le site, dont l’association Grand-Hornu Images qui gère les aspects patrimoniaux et touristiques du lieu et propose des expositions et manifestations axées sur le design et les arts appliqués. Le site accueille également le musée des Arts contemporains de la Communauté française (MAC’s) conçu par l’architecte Pierre Hebbelinck. Exceptionnellement, le Grand-Hornu propose au public la visite de lieux insolites et inédits : les combles, les toits, le Grand Bureau et... un des terrils. Autant de points de vue qui permettront d’appréhender l’ancien charbonnage autrement !
Samedi et dimanche de 10h à 18h
Renseignements et réservation : 065 65 21 21 ou info.ghi@grand-hornu.be |
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Charleroi Marcinelle : le Bois du Cazier - En leur mémoire...10 ans d’acquisition Le Bois du Cazier est un site de mémoire, mais aussi un lieu de vie et de rencontre sur fond de patrimoine industriel et social. Couronné par deux châssis à molettes, l’ensemble architectural offre aujourd’hui un parcours muséal complet consacré au charbon, à l’acier et au verre, décliné en trois lieux : l’Espace 8 août 1956 relatif à la catastrophe qui coûta la vie à 262 mineurs de douze nationalités différentes, ainsi que les musées de l’Industrie et du Verre. Aussi site naturel, le Bois du Cazier est ceinturé d’un domaine boisé comprenant trois terrils propices aux promenades...
Durant le week-end, trois manières de découvrir le Bois du Cazier sont suggérées :
Samedi et dimanche de 10h à 18h Le verre, côté face... et côté pile Le musée du Verre de Charleroi est aujourd’hui installé sur le site du Bois du Cazier à Marcinelle. Depuis sa fondation au 17e s., Charleroi est l’héritière du savoir-faire verrier qui a animé la région depuis cette époque. La présence d’un musée du Verre sur son territoire est donc incontournable. Tous les grands mouvements y sont représentés, au niveau international comme au niveau belge, et offrent une vision complète du verre. La visite se poursuivra, cette fois exceptionnellement, dans les réserves où les visiteurs pourront découvrir les richesses cachées du musée ainsi que le centre de documentation. Samedi et dimanche de 10h à 12h30 et de 13h à 18h. Visites guidées : sam. et dim. à 10h30 et 14h (durée 1h30).
Animations :
Renseignements : 0496/59 92 14 / 0478/31 16 56) ou mdv@charleroi.be | www.charleroi-museum.be |
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La Louvière Houdeng-Aimeries : Bois-du-Luc ou tutoyer l’extraordinaire À l’origine du site minier du Bois-du-Luc : des mineurs et des bourgeois qui se rassemblent en 1685 pour résoudre les problèmes d’inondation des galeries de mines. De cette union naît la société des Charbonnages de Bois-du-Luc dont l’aventure s’arrêtera en 1973. La société évolue au fil du temps, s’étend, acquiert une maturité technologique et industrielle forte au fil du 19e s. C’est en 1846 qu’elle ouvre la fosse Saint-Emmanuel dans le lieu-dit du Bois-du-Luc. Elle forme le noyau fondateur d’un complexe industriel et social remarquablement conservé où travail et vie sont fusionnés. 1893, la fusion est fissurée par des grèves qui entraînent la construction autour des lieux de travail d’une enceinte vaillamment protégée par des portes à guillotine. En face des lieux de travail se déploie un remarquable village qui comprend une cité ouvrière et un ensemble d’équipements sociaux, culturels, festifs et religieux bâtis de 1838 à 1923 par le patronat. Ainsi, l’ouvrier peut habiter, se nourrir (épicerie, boucherie...), se soigner (hôpital et hospice), prier (église Sainte-Barbe), s’instruire (écoles et bibliothèque), se divertir (salle des fêtes, parc et kiosque) dans l’enceinte de ce microcosme où se croisent quête de bien- être et de contrôle social. La préservation du patrimoine tant fonctionnel que social dans son intégrité de toutes les strates socioprofessionnelles (du mineur au directeur) fait du site minier du Bois-du-Luc un lieu incontournable pour appréhender l’impact de l’industrie sur nos paysages et sociétés. Pour le week-end patrimonial, vous êtes invités à découvrir l’histoire de ce site et, en toile de fond, de ceux et celles qui l’ont façonné.
Samedi et dimanche de 10h à 18h |
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PROVINCE DE LIEGE Blegny Blegny-Mine : visite de la partie non visitable du triage-lavoir Le site de Blegny-Mine recèle bien des endroits mystérieux. C’est notamment le cas du triage-lavoir du charbonnage, conservé en l’état depuis la cessation des activités minières en 1980. Il constituait alors une étape importante dans la préparation du charbon en vue de sa commercialisation. Détruit à l’aube de la Deuxième Guerre mondiale, le triage-lavoir renaît de ses cendres dès 1942. Il est reconstruit en briques rouges sur châssis métalliques et connaît plusieurs modifications, en 1948 puis en 1955- 1956, réalisées par la société Evence-Coppée de Bruxelles, du nom d’une grande famille d’inventeurs originaires du Hainaut bénéficiant d’une renommée mondiale grâce à des inventions dans le domaine de l’équipement des mines, des fours à coke et des hauts fourneaux. Cette entreprise équipe le triage-lavoir d’une machinerie complexe fonctionnant d’abord à l’argile puis à l’eau lourde (eau et magnétite). Une infrastructure extraordinaire présentant ce qui reste probablement le dernier triage-lavoir de ce type conservé dans son intégralité. Visites guidées: samedi et dimanche à 11h, 13h30 et 15h30, seul le triage lavoir sera accessible gratuitement. Une P.A.F. sera demandée pour le reste du site.
Renseignements : 04 387 43 33 ou domaine@blegnymine.be |
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Patrimoine exceptionnel de Wallonie |
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Province du Brabant wallon |
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Chastre Gentinnes : la grange de la ferme Dussart et le moulin à eau Si les origines du moulin de Gentinnes remontent à 1238, sa configuration actuelle date de 1852, tout comme la grange de la ferme qui sera accessible pour la première. Cette dernière présente un volume important, témoignage de l’abondance de la récolte à cette époque. En 1997, le propriétaire du moulin entreprend des travaux de restauration qui permettent à la roue du moulin de Gentinnes de retrouver sa puissance d’antan. La roue d’origine sert donc toujours à actionner la machinerie intérieure du moulin qui, elle aussi, a fait l’objet d’une restauration complète. Lors de la 25e édition des Journées du Patrimoine, vous aurez l’occasion de voir le moulin fonctionner, d’assister à toutes les étapes de la fabrication de la farine, depuis le nettoyage du grain jusqu’au blutage. La grange sera accessible librement tout au long de ce week-end.
Samedi et dimanche de 13h à 18h. |
Genappe Bousval : circuit autour du verre Un circuit à travers trois communes (voir Loupoigne et Marbais) vous permettra de découvrir l’histoire des fours verriers au Moyen Âge en Brabant wallon. Il partira de Bousval, point initial de l’histoire de la production verrière dans tout le Brabant, du 15e siècle jusqu’au milieu du 17e siècle. Le métier, couvert par un secret professionnel strict, était uniquement instruit de père en fils. En Brabant wallon, les activités verrières des gentilshommes verriers lorrains, les Hennezel, spécialistes du grand verre « en table », sont connues à Bousval au début du 17e siècle. À Bousval, l’exposition sera présentée à l’église Saint-Barthélemy dont le porche recèle la lame funéraire (1517) de trois maîtres-verriers, dans la partie romane de l’édifice. Venez découvrir exceptionnellement la tribune de la famille Vander Stegen qui s’ouvre sur le chœur ainsi que les armoiries des verriers qui ont vécu dans les anciennes seigneuries. De part et d’autre du chœur, deux grandes verrières du milieu du 19e siècle ont récemment été restaurées.
Samedi et dimanche, de 14h à 18h
Animations :
Renseignements : adbousval@gmail.com |
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PIWB vous propose également la sélection suivante :Genappe Loupoigne : circuit autour du verre (suite) - Brochure-programme, page 28 Grez-Doiceau Grez-Doiceau : promenade-découverte de la carrière du Franc Moulin - Brochure-programme, page 29 Ittre Virginal-Samme : les fours de l’ancienne verrerie - Brochure-programme, page 30 Villers-la-Ville Marbais : circuit autour du verre (suite) - Brochure-programme, page 33 |
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Patrimoine exceptionnel de Wallonie |
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Province de Hainaut |
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Bernissart Bernissart : la machine à feu, les secrets d’une invention révolutionnaire En 1705, l’Anglais Newcomen met au point une machine à vapeur qui permettait l’évacuation des eaux souterraines dans les mines à l’aide d’un système de pompage. Le rendement du procédé originel était particulièrement faible et est totalement repensé par l’Écossais James Watt, dans les années 1760. C’est un exemplaire de cette même machine qui est installé à Bernissart en 1782, à l’initiative du duc Emmanuel de Croÿ. Ce dernier, propriétaire de Blaton et fondateur de la Compagnie des Mines d’Anzin, fait construire une imposante bâtisse pour y abriter une machine à feu. Le pompage des eaux doit permettre d’atteindre une veine de charbon riche, ce qui ne sera jamais fait. La machine est démontée et la bâtisse devient l’habitation du garde-chasse du duc. Aujourd’hui, le bâtiment, entièrement rénové, accueille à nouveau une machine à feu qui sera visible pour la première fois.
- Samedi de 17h30 à 20h30
- Dimanche de 14h à 17h30
Blaton : La construction en pierre sèche, un savoir-faire extraordinaire - Brochure-programme, page 38 Harchies : la station de pompage du coron du charbonnage, la glace au secours des mineurs - Brochure-programme, page 38 |
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Charleroi Lodelinsart : Le patrimoine extraordinaire hérité des maîtres-verriers L’activité humaine marque un paysage, laissant une trace qui parfois traverse les siècles. À Lodelinsart, commune du Grand Charleroi, c’est le verre dans sa forme la plus accomplie qui se rappelle à notre souvenir au détour des rues. Fief des célèbres maîtres-verriers, la commune est riche de tout un patrimoine légué par ces artisans. La célèbre Ruche Verrière, siège de la puissante Union Verrière, l’église Sainte-Marie et ses vitraux, l’architecture de son hôtel de Ville et le château du maître-verrier Theys, tous témoignent de ce passé miraculeusement préservé au cœur du bien nommé « Petit Paris ».
Samedi et dimanche de 9h à 12h et de 14h à 16h. |
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PIWB vous propose également la sélection suivante :Charleroi Marcinelle : le verre côté face... et côté pile - Brochure-programme, page 42 Comines-Warneton Comines : le canal Ypres-Comines - Brochure-programme, page 44 Dour Sauwartan... les Indes noires du Borinage - Brochure-programme, pages 44-45 Ham-sur-Heure-Nalinnes Cour-sur-Heure : les fours à chaux de Cour-sur-Heure - Brochure-programme, page 50 Momignies Momignies : la brasserie de la Thiérache - Brochure-programme, pages 53-54 |
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Patrimoine exceptionnel de Wallonie |
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Province de Liège |
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Aywaille Sougné-Remouchamps : visite exceptionnelle de la Heid des Gattes ou la reconversion d’une carrière La réserve naturelle de la Heid des Gattes, propriété de la Commune d’Aywaille et inscrite sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie depuis 1952, s’étend sur une soixantaine d’hectares. Les grès à ciment calcaire finement stratifiés de la Heid des Gattes, autrefois exploités par deux carrières, accueillent des plantes et des associations végétales inédites qui font sa réputation internationale. Outre sa falaise naturelle, la réserve englobe les anciennes carrières voisines du Goiveux et de la Falize ainsi que leurs marges de bocage et de forêt. Rochers, éboulis, pelouses sèches et forêts de pente, exposés plein sud, sont le refuge d’une grande diversité d’insectes et de reptiles qui y recherchent chaleur et ensoleillement. Sur les parois nichent des oiseaux rupestres et dans les mares, à leurs pieds, se reproduisent nombre d’amphibiens. La plante emblématique de la réserve est la joubarbe d’Aywaille. La visite permettra d’aller à la rencontre de ces richesses de la réserve naturelle tout en découvrant son évolution au fil des ans.
Départ : rue du Halage, église de Sougné |
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Liège Chênée : de Wérister à Saint-Hadelin en passant par l'église de Romsée - Circuit en covoiturage
Un parcours en covoiturage vous emmènera sur différents sites
Départ : Centre culturel de Chênée rue de l’Église, 1. |
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PIWB vous propose également la sélection suivante :Chaudfontaine Chaudfontaine : les belles fontaines - Histoire d'eau à Chaudfontaine - Brochure-programme, page 71 Marchin Marchin : du moulin du 16e siècle à la turbine hydro-électrique - Brochure-programme, page 89 Sprimont Sprimont : l'ancienne centrale électrique des carrière de Sprimont et son site carrier - Brochure-programme, pages 91-92 |
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Patrimoine exceptionnel de Wallonie |
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Province de Luxembourg |
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Arlon Autelbas : une officine de potiers, empreintes humaines À Autelbas, une officine de potiers de l’époque carolingienne a été retrouvée. La taille du site, sur plus de 5 ha, indique une production quasiment industrielle dont les produits ne devaient pas servir à des besoins locaux mais à des fins d’exportation. Le musée archéologique d’Autelbas fait revivre l’activité de cette officine par une série de reconstitutions et vidéos. Cette année, l’équipe du musée s’est attachée à déceler les traces, non pas monumentales mais infimes laissées par les hommes d’autrefois. Au travers d’une exposition de macrophotographies, découvrez les gestes et les outils de ces potiers du 9e s.
Samedi et dimanche de 10h à 12h et de 14h30 à 17h |
Gouvy Cherain : le moulin de Cherain, un ancêtre bien vivant Bâti au 16e s., le moulin hydraulique de Cherain était l’un des quatre moulins banaux (avec ceux de Houffalize, Les Tailles et Montleban) appartenant au seigneur de Houffalize et dans lesquels les habitants avaient obligation de faire moudre leur grain. Dans la tradition médiévale, le meunier était un être honni, agent du seigneur. Mais le moulin de Cherain, aujourd’hui, présente un visage plus paisible et amical. Les propriétaires ont confié à l’association Périple en la Demeure la restauration du bâtiment et la remise en état de la machinerie, ainsi que la gestion de l’outil. Depuis septembre 2012 en effet, chaque jeudi, le moulin s’active et moud les céréales cultivées dans les environs proches, froment et épeautre. Des vannes au moulin, de la cave au grenier, les visiteurs découvriront tous les rouages de la machine.
Samedi et dimanche de 10h à 18h |
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PIWB vous propose également la sélection suivante :Houffalize Houffalize : le canal de Bernistap - Brochure-programme, page 108 |
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Patrimoine exceptionnel de Wallonie |
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Province de Namur |
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Gembloux Grand-Leez : le moulin à vent Defrenne En 1705, l’Anglais Newcomen met au point une machine à vapeur qui permettait l’évacuation des eaux souterraines dans les mines à l’aide d’un système de pompage. Le rendement du procédé originel était particulièrement faible et est totalement repensé par l’Écossais James Watt, dans les années 1760. C’est un exemplaire de cette même machine qui est installé à Bernissart en 1782, à l’initiative du duc Emmanuel de Croÿ. Ce dernier, propriétaire de Blaton et fondateur de la Compagnie des Mines d’Anzin, fait construire une imposante bâtisse pour y abriter une machine à feu. Le pompage des eaux doit permettre d’atteindre une veine de charbon riche, ce qui ne sera jamais fait. La machine est démontée et la bâtisse devient l’habitation du garde-chasse du duc. Aujourd’hui, le bâtiment, entièrement rénové, accueille à nouveau une machine à feu qui sera visible pour la première fois.
- Samedi de 17h30 à 20h30
- Dimanche de 14h à 17h30 |
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La Bruyère Villers-lez-Heest : les premières serres en métal pour l'excellence de l'agronomie De part et d’autre du portail du château d’Ostin (1714), deux serres édifiées vers 1840 rappellent la passion qu’Édouard Mertens vouait à l’horticulture exotique et à l’agriculture. La serre aux vignes encore utilisée aujourd’hui et la grande serre en ruine avec sa contre-serre aux orchidées et ananas, autrefois chauffées et ornées de fontaines étaient parmi les premières réalisations en fer et en verre appelées à remplacer celles à la structure en bois. Le gouvernement de la Belgique, un tout jeune État, suite à la grave crise agricole de 1846, avait décidé de créer sur l’ensemble du territoire national pas moins de treize fermes-écoles dont l’objectif premier tenait en l’amélioration rapide des rendements des cultures. Le site d’Ostin, en Hesbaye gembloutoise, fut choisi par le ministère de l’Intérieur, en raison des vastes connaissances en agronomie du baron Mertens.
Samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h et dimanche de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h. |
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PIWB vous propose également la sélection suivante :Namur Namur : aigles et griffon : le laiton dans tous ses états - Brochure-programme, page 125 Vedrin : Al tchode ewe : visite du site de production d'eau potable - Brochure-programme, page 127 |